1. Une activité physique au grand air

Les habitants des zones bleues n’ont nul besoin de s’entraîner à un centre de conditionnement physique pendant une heure plusieurs fois par semaine. Certaines communautés vivent dans des régions vallonnées ou montagneuses et leur activité physique quotidienne est AU GRAND AIR. La géographie de ces régions contraint les habitants à se déplacer à pied, que ce soit pour faire leur épicerie, aller au cinéma, visiter des amis ou se rendre dans leur lieu de culte. De plus, ils vivent dans des maisons où ils ont de nombreuses marches à gravir tous les jours et cultivent leur propre potager.

Intégrer une activité physique au grand air à votre quotidien peut être aussi simple que de garer votre voiture dans un stationnement le plus éloigné de votre destination, d’effectuer vos tâches domestiques tous les jours au lieu de faire appel aux services d’une femme de ménage et de faire bouger le corps pour le stimuler. En effet, se baisser et se relever sont des mouvements qui renforcent les muscles et requièrent un peu plus de stabilité que de se lever d’une chaise ou d’un canapé.

2. Une alimentation végétale et une consommation modérée de vin

La nutrition dans les zones bleues se compose MAJORITAIREMENT d’aliments d’origine végétale, notamment des légumineuses (haricots, lentilles, etc.). Les produits d’origine animale, comme la viande, sont consommés, en moyenne, cinq fois par mois, mais en petites quantités. Contrairement à l’Amérique du Nord où les portions sont offertes en format géant, les habitants des zones bleues pratiquent l’autorestriction alimentaire, en suivant le concept qui préconise de manger de façon à être rassasié à 80 % à la fin d’un repas. Comment savoir si votre estomac est rempli à 80 %? Le principe est assez simple : il suffit d’arrêter de manger lorsque vous atteigniez 80 % de votre satiété, ce qui est essentiel pour garder le corps en pleine forme.

En outre, la plupart des habitants des zones bleues apprécient le vin au quotidien, mais ne s’adonnent jamais à la consommation immodérée d’alcool les week-ends. Une consommation modérée de vin, soit un ou deux verres par jour avec son repas ou entre amis, fait partie du mode de vie des zones bleues.

3. Un but dans la vie

Les habitants des zones bleues disent qu’ils ont un « plan de vida » (une « raison de vivre »), un adage qu’ils expriment en se réveillant chaque matin. C’est par le biais de ce but qu’ils trouvent un sens d’appartenance, de contribution et de responsabilité. La plupart de ces habitants ont tendance à faire partie d’un groupe confessionnel ou à ressentir un fort sentiment de spiritualité qui n’est associé à aucune pratique religieuse. L’appartenance au groupe ou le sentiment de faire partie de quelque chose de plus grand que soi est important.

4. Le foyer comme cœur de la famille

On retrouve chez les zones bleues des foyers multigénérationnels, où parents et grands-parents vivent, autant que possible, aux côtés des membres de la famille ou du moins à proximité de ceux-ci. Non seulement les enfants qui vivent au sein de ménages multigénérationnels apprennent à mieux respecter et valoriser les aînés, mais ils développent aussi un plus fort sentiment d’appartenance familiale. Passer du temps avec les petits-enfants peut redonner de l’énergie aux grands-parents et atténuer le sentiment d’isolement et de solitude.

En général, ceux qui ont la chance de vivre dans une zone bleue peuvent s’attendre à vivre en meilleure santé et avoir encore plus de raisons de fêter leur 100e anniversaire, entourés de leurs familles et amis. Si, comme la plupart des gens, vous n’habitez pas dans une zone bleue, vous pouvez appliquer ces secrets de vieux sages dans votre vie.