Saviez-vous que 44 % des Canadiens1 et leurs familles ne sont pas couverts par un régime d’assurance vie? Pourquoi? Pour répondre à cette question, il faut démystifier de nombreux mythes et idées fausses liés à l’achat d’une assurance vie.
Les raisons principales de ne pas souscrire une assurance vie :
Mythe 1 : L’assurance vie est trop chère!
Démystifié! C’est un peu comme si vous demandez combien coûte une tasse de café. Les prix varient d’un type de café à l’autre. Espresso, cappuccino, latte macchiato, frappuccino… les profils aromatiques sont différents. Il en va de même pour l’assurance vie. Le coût de l’assurance dépend de plusieurs facteurs, notamment :
- L’âge et l’état de santé général du proposant;
- Le montant d’assurance;
- La durée de protection (l’assurance temporaire par rapport à l’assurance vie universelle);
- La constitution d’une composante « épargne », le cas échéant; et
- L’ajout de garanties supplémentaires ou d’avenants à la couverture de base.
Vous avez un budget spécifique? Parlez à un conseiller en assurance. Il peut vous aider à mieux comprendre les options qui s’offrent à vous et à choisir le produit qui répond le mieux à vos besoins.
Mythe 2 : L’assurance vie n’est utile qu’après le décès
Démystifié! Une police d’assurance, si elle est bien structurée, peut non seulement s’avérer utile de votre vivant, mais elle permet aussi à vos êtres chers de bénéficier d’une sécurité financière advenant votre décès.
- Du vivant de l’assuré :
- Dans le cas d’une assurance vie universelle, la composante « épargne » vous permet de faire fructifier vos placements à l’abri de l’impôt. Les fonds ainsi accumulés peuvent servir de complément de revenu à la retraite ou couvrir les frais associés à une maladie grave ou à une invalidité pendant que vous êtes encore en vie.
- Au décès de l’assuré :
- Le capital-décès versé aux bénéficiaires peut être affecté au remboursement des dettes ou à l’acquittement des frais funéraires et des dépenses de fin de vie.
- Ce versement peut aussi servir de remplacement du revenu pour les membres survivants de la famille et les personnes à charge.
Mythe 3 : L’assurance vie offerte par l’employeur est suffisante
Démystifié! Même si l’assurance vie offerte par votre employeur est un atout et qu’elle vaut mieux que rien, il se peut que cette protection ne soit pas suffisante au moment où vous en avez le plus besoin. La plupart des régimes d’assurance collective versent à votre ou à vos bénéficiaires un capital-décès équivalant à une ou deux fois votre salaire annuel. Ce montant peut ne pas suffire à couvrir les frais funéraires, les dépenses de fin de vie et toute dette impayée. Qui plus est, vos bénéficiaires risquent de se retrouver sans ressource, sans revenu de remplacement ou sans soutien financier advenant votre décès.
Il ne faut pas oublier que, dans la plupart des cas, l’assurance vie collective prend fin si vous quittez votre emploi. En outre, étant donné que vous n’exercez aucun contrôle sur votre protection, vous êtes susceptible d’être touché par toute modification que votre employeur risque d’apporter à son régime d’avantages sociaux.
Mythe 4 : On n’a pas besoin d’une assurance vie lorsqu’on est jeune et en santé
Démystifié! Ce point de vue peut paraître contre-intuitif en raison du fait qu’il est plus avantageux de souscrire une assurance vie lorsque vous êtes jeune et en bonne santé. Étant donné que votre état de santé est l’un des facteurs déterminants dans le calcul des taux de prime, votre prime d’assurance vie sera moins élevée à un jeune âge. Plus vous avancez dans l’âge, plus vous courez le risque de développer des problèmes de santé, ce qui pourrait vous rendre inadmissible à l’assurance vie.
Mythe 5 : Je ne suis pas assurable parce que je souffre d’un trouble médical ou parce que je suis fumeur.
Démystifié! Vous pouvez être admissible à l’assurance vie même si vous souffrez de problèmes de santé. Si votre trouble médical est maîtrisé à l’aide de médicaments, votre prime peut être légèrement plus élevée. Le montant de la prime dépend aussi des risques posés par vos choix en matière d’habitudes de vie, comme votre usage des produits de tabac. Les fumeurs présentant un risque plus élevé, leur prime coûte plus cher. Toutefois, en arrêtant de fumer, un fumeur peut se voir offrir un taux de prime réduit. Pour plus de détails, veuillez consulter votre conseiller en assurance.
Nous avons clairement réfuté les cinq mythes qui entourent l’assurance vie. Nous vous recommandons de consulter un conseiller en assurance, qui se fera un plaisir de vous aider à mieux comprendre les options d’assurance vie qui s’offrent à vous.
Notes
- Cristina DaPonte, « Key Canadian Life Insurance Statistics, » Policy Me, 28 avril 2023, https://www.policyme.com/blog/canadian-life-insurance-statistics.
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